Je ne pouvais pas laisser ce roman trop longtemps dans ma pal après en avoir entendu tant de bien (merci Ludivine @lectures_du_chatpitre). Et j’ai bien fait car cette deuxième lecture de vacances a été un pur bonheur !
Éditions Pocket – 302 pages
Résumé :
Jeanne a été placée en maison de retraite par ses enfants. Et le pire, c’est que chacun se renvoie la balle pour déterminer qui a été à l’initiative de cette mascarade.
Elle a beau avoir 81 ans, une ribambelle de petits-enfants et des tonnes de carnets noircis au fil du temps, preuves de son (très) long passage sur Terre, elle n’a pas dit son dernier mot. Son plan : simuler la démence et les rendre tous dingues.
Sauf que, ce lieu dans lequel elle ne voyait qu’hostilité va lui révéler bien des surprises…
En prenant part, d’abord sur la pointe des pieds, puis avec une ardeur qu’on ne lui connaissait pas, aux rendez-vous mensuels d’une clique de pensionnaires plus agités qu’une colonie de vacances, Jeanne va réveiller des pans de sa personnalité qu’elle pensait à jamais enfouis : la curiosité, l’espoir… et surtout : l’audace. Qu’on se le dise : au «?jeu des regrets?» de l’avant-dernier vendredi du mois, rien n’est jamais perdu.
Mon avis : Les sales gosses
Dès les premières pages j’ai totalement été embarquée par la plume incisive de Charlye et la repartie à se tordre de rire de Jeanne. Les pages ont défilé sans que je m’en aperçoive jusqu’à je fasse la connaissance de cette bande d’octogénaires pour qui la vie ne s’arrête pas à 80 ans.
Cette bande de petits vieux m’a tout simplement mis du baume au cœur. Ils sont pétillants, drôles et toujours prêts à faire les 400 coups. J’apprécie vraiment ces histoires où la vieillesse est montrée positivement. J’aime tirer des leçons de leurs passés et voir que la vie peut continuer très tardivement si la santé le permet mais surtout si on sait garder notre âme d’enfant ! Comme on dit souvent, vieillir c’est dans la tête et ce roman nous le fait remarquer une nouvelle fois.
Ce roman est une petite gourmandise dans laquelle je me suis sentie bien entourée. C’est un roman qui fait du bien. Je n’avais vraiment pas envie de quitter cette petite bande et je souhaite à tous de conserver son âme d’enfant et de trouver des potes pareils à 80 ans !
Ce fut l’occasion de découvrir la plume et l’humour de Charlye Ménétrier McGrath et deux choses sont sûres :
1/ Les imbéciles heureux ne resteront pas longtemps dans ma pal
2/ Je serai au rendez-vous en octobre pour la sortie des Durs à cuire !
On en veut tous les jours des romans comme ça !
Vous l’avez lu ? Il vous tente ? Avez-vous réussi à garder votre âme d’enfant ?
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