La maison des égarées de Julie Kibler

Avis lecture sur le roman de julie kibler La maison des égarées

J’ai découvert Julie Kibler il y a 4 ans avec Les couleurs de l’espoir, roman pour lequel j’avais eu un énorme coup de cœur. Alors forcément, lorsque j’ai vu qu’elle sortait un nouveau titre, j’ai tout de suite eu envie de le lire Et quelle meilleure raison qu’une lecture commune avec ma jumelle Laure du blog Liseusehyperfertile en vue du Book club des éditions Belfond pour me lancer !

Éditions Belfond – 512 pages


Résumé :

Texas, 1904. Comme toutes les pensionnaires du foyer Berachah, Lizzie et Mattie ont traversé bien des épreuves. La première, prostituée malade, mère d’une petite fille, n’a connu que la misère, tandis que la seconde a tout perdu en tombant enceinte hors mariage. Et si ce lieu pas comme les autres leur offrait enfin une seconde chance ? Un siècle plus tard, Cate, bibliothécaire, se prend de passion pour ces destins poignants qui font écho à sa propre histoire. Lizzie et Mattie lui transmettront-elles la force de se libérer de son passé ?


Mon avis : La maison des égarées

Ce roman est très différent de La couleur de l’espoir. A travers La maison des égarées, Julie Kibler met en avant une histoire assez peu connue, celle du Berachah Industrial Home. Cette maison fondée le 14 mai 1903 par le révérend Upchurch et sa femme a accueilli beaucoup de femmes dans le besoin.

En effet, au début du 20ème siècle, nombreuses sont les femmes qui ont trouvé refuge au sein de cette institution. Elles arrivaient souvent enceintes ou avec un enfant, issu d’un affront lancé par un ou plusieurs hommes.

Cette histoire à plusieurs voix donne la parole aux femmes à une période où elles en avaient très peu. Elle permet de (re)mettre en lumière la condition des femmes américaines au début du 20ème siècle. Tout au long de ma lecture je me suis beaucoup attachée à ces femmes violentées, perdues mais surtout solidaires et résilientes. Dans la partie au passé, Lizzie et Mattie m’ont énormément touchées, je ne suis pas prête de les oublier. Dans la partie au présent, Cate, bibliothécaire et documentaliste, a fini par me bouleversé lors de la révélation de son secret. Sa solitude m’a beaucoup touché.

C’est un roman très riche et très bien documenté. Malgré quelques longueurs, c’est une lecture marquante que je n’oublierai pas de sitôt. Certains passages assez durs sont à jamais gravés dans ma mémoire pour ne jamais oublier le sort qu’était réservé aux femmes au début du 20ème siècle, et tout le chemin parcouru depuis.

Une histoire et une autrice à découvrir ! Un grand merci aux Éditions Belfond pour cette belle lecture autour de laquelle j’ai hâte d’échanger le 18 avril !


Connaissez-vous Julie Kibler ?

Laissez un commentaire

Votre addresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont marqués *