La fièvre de Sébastien Sptizer

Avis lecture La fièvre de Sébastien Spitzer

1ère chronique pour la rentrée littéraire et je n’ai pas été déçue par cette lecture !

Éditions Albin Michel – 311 pages


Résumé :

Memphis, juillet 1878. En pleine rue, pris d’un mal fulgurant, un homme s’écroule et meurt. Il est la première victime d’une étrange maladie, qui va faire des milliers de morts en quelques jours. Anne Cook tient la maison close la plus luxueuse de la ville et l’homme qui vient de mourir sortait de son établissement. Keathing dirige le journal local. Raciste, proche du Ku Klux Klan, il découvre la fièvre qui sème la terreur et le chaos dans Memphis. Raphael T. Brown est un ancien esclave, qui se bat depuis des années pour que ses habitants reconnaissent son statut d’homme libre. Quand les premiers pillards débarquent, c’est lui qui, le premier, va prendre les armes et défendre cette ville qui ne voulait pas de lui. Trois personnages exceptionnels. Trois destins révélés par une même tragédie.


Mon avis : La fièvre

1878. Memphis. Un homme tombe à terre en pleine rue. Le mal qui s’est emparé de lui l’a emporté en quelques jours. La panique s’empare des habitants. Certaines fuient sans savoir ce qui les attendent ailleurs, laissant tout derrière eux. Certains décide de rester et se retrouvent à combattre, à lutter, avec le peu de moyens dont ils disposent.

Sebastien Spitzer s’est inspiré d’une histoire vraie pour nous livrer cette histoire avec le regard d’Emmy, Keathing et Anne Cook. Trois personnages forts qui ont peu en commun et qui vont se retrouver unis.

J’avais peur qu’avec le contexte actuel, lire sur une épidémie soit un peut déroutant, voire anxiogène. Mais au fur et à mesure que les pages se tournaient, je me suis retrouvée happer dans cette histoire et j’ai laissé les personnages me livrer leur vécu.

Tout au long de cette lecture, on rencontre un panel de personnages reflétant l’époque et les moyens précaires à disposition pour lutter contre un mal invisible.

Ce mal qui va révéler le meilleur de l’Homme comme son pire. Au fur et à mesure que l’épidémie prend de l’ampleur, il n’y a plus de distinction de genre, de classe ou autre. Ce sont des humains qui luttent pour leur survie et qui sont au chevet des malades. Mais c’est aussi l’heure des pillages et des comportements laches.
On le sait encore mieux aujourd’hui, mais c’est dans les tragédies, dans les moments emprunts d’urgence, que les vrais visages se révèlent. Les bons comme les mauvais.

Ce livre m’a beaucoup touché. La plume précise et documentée de Sebastien Spitzer m’a complètement immergé dans les années 1870. C’est un roman fort inscrit dans l’actualité malgré lui qui m’a totalement emporté.


Un grand merci aux @editionsalbinmichel pour cette découverte ! Je vais me pencher sur les autres titres de l’auteur.

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1 Comment

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