Je voudrais tout prendre d’elle de Cécile de Ménibus

Avis lecture Je voudrais tout prendre d'elle de Cécile de Ménibus

Un livre qui m’intriguait pas mal car je suis toujours curieuse de découvrir les personnes connues dans des domaines où on ne les a pas encore découvert ! Je vous laisse avec mon avis 🙂

Éditions Charleston – 224 pages


Résumé :

Une mère et sa fille adulte, endeuillées par la mort récente d’une fille pour l’une – et soeur pour l’autre -, entreprennent un voyage libérateur à travers la France. C’est à Ouessant, où la terre se perd dans la mer, qu’elles se sont donné rendez-vous pour surmonter ensemble un passé parsemé d’épreuves et de secrets, et se tourner vers l’avenir.
À mesure que la destination approche, se dessine le roman vrai d’une femme inoubliable : Catherine, la mère de la narratrice. Issue de la grande aristocratie, elle se jette sur les routes de France à 17 ans, fuyant le château familial. C’est le point de départ d’une vie menée à cent à l’heure : des hommes croiseront sa route, des drames aussi, des bonheurs, des mariages… des enfants, surtout, les véritables amours de son existence.


Mon avis : Je voudrais tout prendre d’elle

Je ne sais pas trop comment écrire cette chronique. Une partie de l’histoire étant basée sur des faits véridiques, je ne souhaite aucunement blesser l’autrice à travers ma chronique. Je ne livre que mon ressenti en tant que lectrice ne connaissant pas son histoire personnelle.

J’ai aimé l’écriture fluide et agréable ainsi que découvrir les décors de Paris et de la campagne dans les années 60/70.

J’ai eu plus de mal avec le fond de l’histoire. Il m’a manqué des éléments pour comprendre certaines scènes mais également pour parvenir à complétement appréhender ce passé familial qui nous est conté.

Quand j’ai refermé ce roman, je me suis rendue compte que ce qui me restait était surtout la noirceur relatée à travers la vie de Catherine. Sa résilience est démontrée à travers des mésaventures et horreurs qui surviennent dans sa vie. Il m’a manqué un côté lumineux que l’on sent arriver sur la fin, un peu trop tardivement dans le récit pour équilibrer le tout.

Par moment, j’ai eu l’impression de lire Vipère au poing avec un plus grand condensé d’abjections humaines, que l’on avait pris les pires côtés de l’humain et qu’on l’avait mis dans ce livre.

Au final, je suis sortie de cette lecture sans avoir aimé et sans avoir détesté. C’est une lecture en demi-teinte qui m’a mise mal à l’aise plusieurs fois de par sa noirceur qui est clairement trop pour une seule et même personne.

Laissez un commentaire

Votre addresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs requis sont marqués *