Les romans d’Anne-Gaëlle Huon sont devenus un rendez-vous annuel incontournable. J’avais beaucoup aimé Les demoiselle l’an dernier. C’est donc avec grand plaisir que je me suis plongée dans Ce que les étoiles doivent à la nuit.
Éditions Albin Michel – 320 pages
Résumé :
Il n’y a pas de hasard, dit-on, seulement des rendez-vous. C’est ce que va découvrir Liz, cheffe prodige et étoilée, en partant au Pays basque sur les traces de sa mère. Dans un petit village perdu, elle rencontre M. Etchegoyen, dandy insaisissable et plein de panache, qui lui confie les clés de son restaurant et un défi à relever : faire de sa gargote une adresse gastronomique. Mais Peyo, le chef, ne voit pas arriver cette étrangère d’un bon oeil. L’un et l’autre vont devoir s’apprivoiser et affronter ensemble les fantômes de leur passé.
Mon avis : Ce que les étoiles doivent à la nuit
Liz est à un tournant de sa vie. Cheffe étoilée, elle se retrouve malgré elle au cœur d’une polémique qui pourrait bien lui coûter son restaurant. Fuyant la capitale et ses problèmes, elle prend la direction de son Pays basque natal. Elle fera alors la connaissance de Gwen, Nine, Rosa, Peyo et Balthazar. Des êtres qui pourront bien l’aider à retrouver le chemin des fourneaux et à renouer avec ses origines.
Derrière cette sublime couverture se cache un merveilleux voyage en terre basque. C’est également l’occasion de retrouver les demoiselles et l’ambiance si festive de la villa de la marquise.
L’une des forces de ce roman réside dans la diversité des personnages. Ils sont tous attachants et on prend un vrai plaisir à les voir évoluer. J’ai particulièrement aimé Liz et Peyo, tous les deux abîmés par la vie est habités par l’amour de la gastronomie. Et puis comment ne pas éprouver une infinie tendresse pour Nine, la petite fille qui parlera à votre âme d’enfant.
Le Pays basque a une place particulière dans mon cœur et c’est avec un grand plaisir que je retrouve dans les romans. Cette lecture est une belle invitation à découvrir plus en profondeur ce terroir si singulier.
La plume d’Anne-Gaëlle Huon est d’une infinie tendresse. Elle nous parle de résilience, de mains tendues, d’amour et de famille. C’est une lecture qui se savoure et dans laquelle on se sent divinement bien.
Un grand merci aux Éditions Albin Michel pour ce doux moment et à Anne-Gaëlle Huon de nous avoir fait voyager à nouveau dans cette région si riche, aux côtés de ces si beaux personnages.
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