La datcha d’Agnès Martin-Lugand

Les romans d’Agnès Martin-Lugand sont des rendez-vous annuels incontournables ! Dès que j’ai son roman entre les mains il ne fait jamais long feu et La datcha n’a pas fait exception !

Éditions Michel Lafon – 300 pages

Résumé :

 » L’homme venait de me déposer dans un décor de rêve, dont je n’aurais même pas soupçonné l’existence. L’hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n’étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d’errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu’incontrôlable ? « 

Mon avis : La datcha

La datcha est un nom russe pour désigner une maison à la campagne ou l’on passe d’habitude les vacances d’été.

Lorsque l’on rentre dans La datcha c’est un sublime décor et une ambiance unique qui s’offrent à nous. On imagine les vieilles pierres, on entend le chant des cigales, on sent les rayons du soleil sur notre peau, on aperçoit les oliviers dans les champs et on distingue le vieux moulin. C’est une douce invitation au voyage porté par des descriptions envoûtantes. Il faut le dire, La datcha est le personnage principal de ce roman.

On découvre ensuite la vie de ses propriétaires et amoureux du lieu. Des personnages attachants écorchés par la vie comme Agnès Martin-Lugand sait si bien les créer. Hermine, Samuel, Joe, Macha, ou encore Vassili, nous entraînent dans le tourbillon des émotions. On découvre leurs sentiments, leurs souvenirs, leurs blessures ou encore leurs secrets.

Ce roman est une histoire, un lieu, une ambiance, avec lesquels j’ai passé un très bon moment. Néanmoins, la chute finale m’a laissé sur ma faim. Par moment, j’ai également trouvé que La datcha avait tendance à prendre un peu trop de place, nous empêchant de nous focaliser vraiment sur les personnages.

C’est donc une histoire que j’ai beaucoup aimée malgré une fin assez ouverte. J’ai été complètement transportée à La datcha, lieu qui a laissé une empreinte dans mes souvenirs de lectrice.

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