Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson

J’avais déjà découvert en début d’année une partie de son récit avec la BD tirée de son livre. Je l’avais beaucoup aimé. Comme c’est une expérience qui m’intéresse, j’avais très envie de découvrir le récit dans sa globalité . C’était également l’occasion pour moi de découvrir la plume de Sylvain Tesson. J’ai donc profité des vacances à la montagne et de son cadre idéal pour m’y plonger.

Éditions Folio – 304 pages

Résumé :

Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché d’être heureux.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d’espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.

Mon avis : Dans les forêts de Sibérie

Ce fut une lecture mitigée avec laquelle j’ai eu du mal à aller au bout. J’ai beaucoup aimé les nombreuses réflexions sur la nature, la solitude, notre société et l’Homme. J’ai noté je ne sais combien de citations !

« J’ai atteint le débarcadère de ma vie. Il est temps de voir si j’ai une vie intérieure.« 

En revanche, l’auteur a fini par me perdre dans ses nombreuses réflexions philosophiques. Et c’est ce que je regrette un peu mais on m’a dit que c’était son style d’écriture. Il est donc difficile de lui reprocher quoi que ce soit.

C’est une lecture qui est enrichissante et qui donne un aperçu de ce que je peux être la vie loin de la civilisation. C’est une expérience qui me tente ! Sûrement dans d’autres conditions mais je me demande combien de temps je tiendrai loin des humains, seule face à moi-même et en revenant à l’essentiel 🙈

« Les bois eux, sont prêts à accueillir les hommes ; ils ont l’habitude des éternels retours.« 

Vous l’avez lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Ça vous tente une expérience comme celle-ci ?