Une biographie romancée qui met en avant le destin d’Antonia Brico, première femme à devenir Cheffe d’orchestre. Une lecture qui m’a sorti de ma zone de confort mais que j’ai adoré !
Éditions Charleston – 320 pages
Résumé :
New York, 1926. La jeune Néerlandaise Willy Wolters a émigré aux États-Unis avec ses parents. Son rêve : devenir cheffe d’orchestre d’un grand ensemble symphonique. Cependant, à cette époque, une telle chose est impensable. On attend des femmes qu’elles se marient et aient des enfants, et non qu’elles aillent au conservatoire. Willy ne se laisse pas décourager ; elle part à la recherche d’un chef qui accepterait de la former. Au cours de sa formation, elle rencontre Frank Thomsen, un homme riche et attirant avec de nombreuses connexions dans le monde de la musique. Ils n’ont rien en commun et viennent de milieux différents. Ils ne sont pas censés tomber amoureux, d’autant plus que Willy veut voyager en Europe pour réaliser son rêve. Et pourtant… La jeune femme se retrouve face à un choix impossible.
Mon avis : Antonia, Cheffe d’orchestre
Lorsque je me suis plongée dans cette lecture je ne savais pas si j’allais aimer ou pas. Si l’autrice allait réussir à me transporter dans le monde la musique classique auquel je ne suis pas des plus sensibles. Et bien, cette lecture a été une merveilleuse surprise et même un coup de cœur ♥️
À travers ces pages nous allons découvrir le destin romancé d’Antonia Brico, première femme à être internationalement reconnue comme cheffe d’orchestre. J’ai tout simplement adoré cette femme si déterminée et résiliente. Elle a fait preuve d’un courage sans nom et parfois même de culot, pour braver les obstacles qui se mettaient au travers de son rêve ✨
C’est une femme inspirante qui m’a complètement bouleversé. J’ai refermé ce livre à regret, avec des frissons et les larmes aux yeux, notamment à cause de la force de cette dernière phrase : « Suis-je une héroïne pour la cause ? Peut-être que personne ne le pense. A part moi… Parfois, c’est suffisant. » 💫
L’autrice est également la réalisatrice du film du même titre que le roman. J’ai été écœurée de voir que malgré sa renommée mondiale et l’avancée qu’Antonia Brico a permis dans ce milieu si fermé des chefs d’orchestre, qu’aucune femme ne faisait encore partie des 50 meilleurs chefs d’orchestre de tous les temps. Il y a encore du chemin à faire !
C’est donc une lecture que j’ai adorée et dont je suis ressortie grandie. Je ne peux que vous la recommander ! 🎻
Merci aux Éditions Charleston pour cette belle découverte !
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